Pour l’Iran comme pour l’Ukraine, le mouvement syndical mobilisé et solidaire


https://www.unsa.org/2772

Comme chaque année, la Conférence internationale du travail (CIT) est l’occasion pour les exilé.e.s iranien.ne.s de se réunir place des Nations à Genève. S’y associent des organisations syndicales françaises et suisses qui expriment leur solidarité avec les militants syndicaux réprimés et emprisonnés en Iran et pour interpeller les institutions internationales, en particulier l’Organisation internationale du travail (OIT).

Cette année, le rassemblement a eu lieu le 9 juin. Exceptionnellement, en raison de son Congrès national réuni à Dijon à la même période, si l’UNSA a bien sûr signé l’appel au rassemblement, elle n’était pas représentée.

Les représentants syndicaux présents ont protesté contre la répression en Iran, notamment au regard du nombre croissant d’exécutions capitales, dont plus d’une dizaine de jeunes ces dernières semaines. A ce jour, on compte près de 600 manifestant.es tués et 22 000 personnes emprisonnées, dont de nombreux syndicalistes et associatifs, ainsi que deux syndicalistes français.es. Dans le même temps, la répression des femmes refusant de porter le voile islamique se poursuit sans relâche. Lors de ce rassemblement genevois du 9 juin, a également été contestée la présence de la délégation de l’Iran à cette Conférence internationale du travail, composée de plus de 30 personnes, dont 7 au nom des salariés.

Retrouvez l’appel au rassemblement :

Texte intersyndical pour le rassemblement de Genève

Quelques jours plus tard, le 12 juin, le groupe des travailleurs de la CIT appelait à un rassemblement en soutien au peuple d’Ukraine et notamment à ses représentants syndicaux, FPU et KVPU.

Les organisations syndicales françaises présentes -UNSA, CFDT, CGT, CFE-CGC- y ont réitéré leur condamnation de l’agression de la Russie et leur soutien plein et entier aux ukrainiennes et ukrainiens. Elles ont aussi rappelé que tous les syndicats français s’étaient mobilisés dès le début de l’invasion russe pour apporter leur aide. De la même manière, ils seront encore présents au moment de la reconstruction pour bâtir un futur européen dans la paix et la démocratie.

Toujours ce 12 juin, des témoignages d’ukrainiennes et d’ukrainiens et des prises de paroles syndicales se sont succédé, entrecoupés de chants ukrainiens entonnés par une chorale féminine.

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